Mon Roman

La ménagère rouge

Préface

Les souvenirs, la mort, les lieux, les faits, la mémoire.

Quels sont donc tous ces liens qui relient notre vie propre, notre histoire, notre humanité à celles des membres de notre famille, de nos amis, des inconnus qui passent ?

Peut-on vivre sans mémoire ?

Peut-on oublier les racines et le lieu de naissance ?

Peut-on faire table rase du passé ?

Enfin, peut-on vivre sans connaître sa propre histoire ?

À toutes ces questions, je vais essayer de répondre en remontant le temps, en démêlant tant bien que mal, le faux du vrai, l’imaginaire du réel, les sentiments des pulsions, en me servant de deux histoires, la grande et la petite, et d’un pays comme décor : l’Algérie de mon enfance, complètement enchevêtrée dans des images me revenant du fond de ces années de bonheur souvent, de chagrin et de tristesse parfois.

1949-1962, juste treize années d’une vie qui commençait, et qu’il faut bien remettre dans l’ordre des choses mais sans chronologie avec comme seul objectif la narration, un peu embellie certainement car les souvenirs où les traces de notre passé sont toujours beaux ou rendus suaves par les jours qui nous en séparent, les plus hideux étant à rejeter dans le temps et l’histoire des hommes.

Quelques pages de souvenirs pour magnifier les enfances de mes deux frères Guy et Patrick, de nos parents, de nos cousines, cousins, sans oublier je l’espère les tantes, oncles, grands-parents paternels et maternels.

En hommage posthume à mes parents, qui ont vécu la grande déchirure de l’exil forcé.

En hommage à mes ancêtres espagnols, les premiers immigrés de mon histoire.

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