Méditation le long de l’étang….

Le long des bords de l’étang commencent à fleurir comme les colchiques dans les près, des tags (dessins ? graffitis ? œuvres d’art ?). Les blocs de pierre et rochers sont bien pratiques et à bonne hauteur pour peinturlurer de couleurs vives son prénom. Peut-être pour laisser au temps qui vient un peu de soi-même ? Un peu de sa personnalité ? Ou simplement marquer de son empreinte anonyme une pierre qui n’a rien demandé à personne. Peut-être même ces jets de peinture ont tué des micro-organismes qui sont allés rejoindre les cimetières de l’histoire ! Comme nous, un de ces jours ! Bien sûr les premiers hommes ont couvert certaines parois de cavernes de dessins qui représentaient ce qu’ils voyaient autour d’eux : la nature, les animaux et même les événements du ciel menaçant quelquefois au-dessus de leur tête. Mais ces « œuvres » resteront dans l’Histoire comme des témoignages des Temps Anciens. La peinture des « tags » se délitera dans l’air marin, elle passera avec le soleil et la clarté de la lune et dans quelque temps il n’en restera que quelques écailles de couleur ! Dur, dur pour nos peintres en herbe ! Eux qui voulaient passer à la postérité pour survivre dans la mémoire collective ! Eh bien c’est raté ! La belle nature reprendra ses droits, tous ses droits car elle sera toujours plus solide et pérenne que notre humanité. Car notre humanité, si l’on ne met pas un frein à toutes nos réalisations (pillage des ressources dans le sol, déforestation, modification des couches qui entourent notre globe, etc..) qui la dénaturent et lui font mal (la nature est vivante à travers les cycles des saisons et elle connaît la mort et la résurrection !), sera vouée à plus ou moins longue échéance à disparaître de la surface du globe. Quant à la nature, notre splendide nature, elle pourra enfin reprendre ses droits.

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